Première biennale Européenne
d’histoire locale 10/11/12 septembre 2021
Tulle en Corrèze
Afin de faire redécouvrir la riche histoire que l’Europe a vécue au cours des siècles et ainsi aborder les grandes questions qu’affrontent nos sociétés, la 1ère Biennale européenne d’histoire locale vous propose un point de vue inédit :
Quel est l’apport des territoires et des acteurs locaux à la construction de nos sociétés, dans une Europe ouverte sur le monde ?
Pour cela, trois jours de débats associeront rigueur scientifique, démocratisation du savoir et participation citoyenne.
Le défi est de taille :
Eclairer notre monde contemporain à partir de ce qu’ont vécu nos prédécesseurs.
D’autre part, réfléchir sur les dynamiques en cours, penser ensemble à notre avenir.
Soucieuse de ce que devrait être un débat public éclairé en démocratie, la biennale entend renforcer notre capacité à y prendre part activement.
Pour réussir ce défi, la Biennale réunira pendant un week-end :
Historiens, experts, journalistes, artistes, écrivains, acteurs de la société civile et du monde politique, avec la participation active des délégations des villes européennes jumelées avec Tulle.
Convivial et gratuit, l’événement propose : conférences, tables-rondes, expositions et films, bal-concert, forum des jeunes, librairie de la Biennale, cafés historiques, atelier de bandes dessinées, sans oublier le premier marché européen de producteurs locaux.
Le thème de la biennale, édition 2021 :
Les années Cinquante en Europe
Portée par une puissante aspiration à la paix, au développement et au progrès social, l’Europe des lendemains de la Seconde Guerre mondiale jette les bases du monde actuel.
Les nouveaux biens de consommation, la transformation des modes de vie, la modernisation des campagnes ou le rôle croissant des femmes modifient profondément nos sociétés. La fin des empires coloniaux et l’installation des «démocraties populaires» suscitent de nouveaux projets à l’échelle de l’Europe.
Comité d’Honneur
- Yves-Marie Bercé
- Baroness Brinton
- Anne-Marie Cocula
- François Hollande
- Ivan Krastev
- Adam Manikowski
- Gesine Schwan
Président de la Biennale
Comité scientifique
Partenaires


















Yves-Marie Bercé, président de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, professeur émérite à la Sorbonne, ancien directeur de l’École nationale des Chartes
Baroness Brinton, membre de la Chambre des lords, présidente du parti libéral-démocrate anglais (2015-2020)
Anne-Marie Cocula, ancienne vice-présidente de la région Aquitaine, ancienne présidente de l’Université Bordeaux-Montaigne ; elle vient de diriger avec Bernard Lachaise La Dordogne dans la Seconde Guerre mondiale, Fanlac, 2020.
François Hollande, président de la République (2012-2017), ancien député de la Corrèze (1988-2012), ancien maire de Tulle (2001-2008), ancien président du Conseil général de la Corrèze (2008-2012)
Ivan Krastev, directeur du Centre de stratégies libérales de Sofia (Bulgarie) ; permanent fellow de l’Institut des sciences humaines de Vienne, membre fondateur du European Council on Foreign Relations, membre du conseil de surveillance de l’International Crisis Group ; il a récemment publié Destin de l’Europe, Premier Parallèle, 2017 ; Le moment illibéral, Fayard, 2019 ; Est-ce déjà demain ? Le monde paradoxal de l’après Covid-19, Premier Parallèle, 2020. Il contribue régulièrement au New York Times.
Adam Manikowski, professeur émérite à l’université de Varsovie, ancien directeur de la Bibliothèque nationale polonaise et du département d’histoire à l’académie polonaise des sciences
Gesine Schwan, professeure de sciences politique, a associé sa carrière universitaire avec la vie politique. Membre du SPD, elle a été sa candidate à la présidence de la République fédérale allemande en 2004 et 2009. Depuis, elle a fait partie du Groupe Spinelli au parlement européen en faveur d’une Europe fédérale. Présidente d’Europa-Universtät Viadrina à Frankfurt-sur-Oder, elle a contribué d’une manière décisive à son développement dans le contexte de la réunification allemande, en renforçant notamment les relations avec la Pologne et la République tchèque.
Clemena Antonova, directrice de recherche du programme « Eurasia in Global Dialogue » à l’Institut des Sciences Humaines de Vienne. Elle a récemment publié Visual Thought in Russian Religious Philosophy, Londres, Routledge, 2020 ; elle a dirigé le Oxford Handbook of Russian Religious Thought, Oxford University Press, 2020, et le numéro spécial de la revue interdisciplinaire Leonardo, « The Science of Art: Visuality at a Disciplinary Crossroads » (2021).
Gilbert Beaubatie, ancien professeur d’histoire à l’IUFM de Tulle, président de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze. A récemment publié, avec Yannick Beaubatie, Propos mêlés sur le rugby, Mille Sources, 2020
Justine Berlière, archiviste paléographe, conservateur en chef du patrimoine, directrice des Archives départementales de la Corrèze depuis 2012. Sa thèse de l’École nationale des Chartes portait sur la police du quartier du Louvre à la fin du XVIIIe siècle.
Philippe Boutry, historien, professeur à l’université Paris 1- Panthéon-Sorbonne, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales ; il a présidé l’université Paris 1- Panthéon-Sorbonne de 2012 à 2016 ; spécialiste de Rome et de la Papauté, et de l’histoire religieuse de la France contemporaine
Anne Brogini, professeure à l’Université Côte d’Azur (Nice), spécialiste du monde méditerranée aux 16e-17e siècles, en particulier des relations entre les rives chrétienne et musulmane (guerre, course, commerce, échanges culturels et religieux). Ses travaux récents portent sur les Ordres Militaires, et en particulier sur l’Ordre de Malte. Soucieuse de diffusion de la culture scientifique auprès du grand public, elle a coorganisé l’exposition Guerre et chevaliers, Moyen Age, Temps Modernes (Musée d’Histoire et d’Art, Villeneuve-Loubet, 2020-2021).
Marco Doria, professeur d’Histoire économique à l’Université de Gênes. Il a été maire de Gênes de 2012 à 2017. Auteur d’études sur l’histoire économique italienne es XIXe et XXe siècles, il s’intéresse à l’histoire des entreprises et du développement industriel de l’Italie contemporaine, avec ses dimensions sociale et politique. Il a publié Ansaldo. L’impresa e lo Stato, Milan, Franco Angeli, 1989 et L’imprenditoria industriale in Italia dall’Unità al « miracolo economico, Turin, G. Giappichelli, 1998.
John Gallagher, professeur d’histoire moderne (lecturer) à l’université de Leeds (Royaume Uni). Spécialiste de l’histoire des langues, des mobilités et de l’éducation, il a récemment publié Learning Languages in Early Modern England (Oxford University Press, 2019). Ses travaux en cours portent sur les migrations, le multilinguisme et les villes de la première modernité.
Marie-Vic Ozouf-Marignier, directrice d’études à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales ; au sein du groupe de géographie sociale, ses travaux portent sur l’aménagement du territoire en France depuis la fin du XVIIIe siècle, ainsi que sur la question du local en France et en Europe.
Arundhati Virmani, historienne, enseigne à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales. Ses travaux sur les cultures politiques, sensibles aux enjeux du présent, associent l’étude des politiques d’en haut avec celle des transformations des pratiques sociales et culturelles. Originaire de l’Inde, elle porte un regard éloigné, mais toujours impliqué, sur les réalités locales européennes. Atlas historique de l’Inde, Autrement, 2011; Political Aesthetics, Culture, critique and the everyday, Routledge, 2015; Les Indiens, Atelier H. Dougier, 2016.
Jakob Vogel, professeur d’histoire de l’Europe contemporaine à l’université de Cologne, puis à Sciences Po, Paris ; directeur du Centre Marc Bloch à Berlin, ses travaux concernent l’histoire des relations transnationales et la circulation des savoirs. Il a publié, avec Lothar Schilling, The transnational culture of expertise : circulating state related knowledge in the 18th and 19th centuries, Berlin, 2019; avec Bernard Heyberger et Valérie Assan, Minorités en Méditerranée au XIXe siècle: Identités, identification, circulation, Presses universitaires de Rennes, 2019
Jean Boutier, historien, directeur d’études à l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, spécialiste des sociétés européennes entre Renaissance et Révolutions. Parmi ses derniers livres, le Grand Atlas historique de la France, Autrement, 2011 ; Tulle années 1950. Une petite ville en France (codirigé avec Xavier Badefort), Éditions de la Rue Mémoire, 2021.